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11 décembre 2014

La lettre du citoyendenbas N°47

"les SHADOCKS pompaient et il ne se passait rien; mais il préféraient pomper en sachant que rien ne se passait rien, qu'arrêter de pomper, sans savoir ce qui pourrait arriver."

Sommes nous définitivement des "citoyens Shadocks"?

Qu'avons nous fait de notre pays? Allons nous vers le progrès? Régressons nous? Sommes nous satisfaits de notre action collective? Quel avenir souhaitons nous? On nous sonde à l'aide de questions qui induisent inévitablement les réponses. On nous propose les mêmes, encore les mêmes, et toujours les mêmes choix politiques, dans un système économique unique. Aux mêmes questions, nous apportons invariablement les mêmes réponses nous menant vers les mêmes impasses. La France serait-elle en panne d'imagination? Les lumières aurait elles quittées notre pays pour se perdre ailleurs, dans quelque néant mondial où l'argent est la seule règle? Certains de nos enfants, car ce sont bien nos enfants, partent vers les paradis sanguinaires du djihad, quittant un néant pour un autre. Les plus chanceux, ont un travail et peuvent envisager leur avenir sereinement. Ils pourront posséder leur maison dans un quartier calme, leur voiture, et s'acheter au quotidien leur paradis consumériste au prix de toujours plus de normes, et pour le plus grand profit des oligarchies financières incontrôlables.

Nous avons perdu notre capacité de choix, parce que l'on ne nous a plus demandé de choisir, mais simplement de sanctionner et de grogner. Qui nous demande de manière claire ce que nous voulons? Nos institutions démocratiques? Il y a bien longtemps qu'elles ont oublié leur raison d'exister, pour se consacrer uniquement à leur perpétuation. Nos partis politiques changent de nom. Quel beau programme! Mais c'est la majorité des citoyens écoeurés qui paiera la note, comme pour le Crédit Lyonnais, devenu LCL en nous laissant son passif. Nous n'avons plus de voix, car on nous a privé du langage. Nous ne posons plus de questions, nous répondons à celles que l'on veut bien nous poser. Sera t-il un jour permis d'espérer et de choisir pour notre peuple? Pour cela, il  reste à inventer les règles et se donner le courage de les appliquer, en acceptant par avance l'incertitude, car nous aurons confiance en nous.

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